I. Compréhension
1.
Le développement des connaissances ne contribue pas au bien-être de l’humanité
car elles sont employées à des fins nocives, comme pour faire la guerre, par
exemple.
2.
Il faut ajouter la solidarité et la fraternité humaine, le respect du droit. Il
faut que le développement s’emploi au bien.
3.
L’homme peut choisir d’employer ses connaissances pour l’amélioration du
bien-être de l’humanité, ou au contraire pour semer la destruction et la
guerre.
II. Etude lexico-syntaxique
1. Lexique
a.
« croît » = développement
b.
ravage => bombarder, détruire
2. Syntaxe
a.
Les ressources que leur a apportées un labeur scientifique prolonge ont été mal
employées par les hommes.
b.
Le bonheur des hommes n’en dépend pas uniquement ; il faut que le
développement intellectuel s’y emploie.
c.
Si les avions doivent servir uniquement à bombarder les villes, l’avion sera
une funeste découverte.
III. Développement
Actuellement,
nous sommes tous plus ou moins convaincus que la douleur et la souffrance sont
inhérentes à l’homme. Alfred de Musset, dans la présente citation, nous
présente même la douleur et la souffrance comme des maitres d’enseignement.
Ainsi,
dans quel sens la vie peut-elle être considérée comme une grande école ou
l’homme est un étudiant et la douleur un maitre et un éducateur ? Et
comment la souffrance nous enseigne-t-elle à mieux nous connaitre, a mieux
connaitre la vie et à savoir réellement vivre.
Dès
son enfance jusqu’au période de l’adolescence, l’être humain se familiarise
déjà avec la douleur. Comme l’enfant qui apprend à monter une bicyclette, il
roule, tombe a terre, se blesse… Puis il remonte à nouveau en selle parce qu’il
veut savoir conduire une bicyclette. Et la vie est une suite de scenarios du même
genre, même face aux douleurs affectives. L’adolescent apprend déjà à se battre
et vaincre, au lieu de fuir, car il sait désormais que la douleur n’est pas un
ennemi qui le harcelé, mais un maitre qui lui prodigue des leçons.
Une
fois engage dans sa vie d’adulte, l’homme se heurte souvent à des déceptions,
des échecs, des chocs affectifs en tous genres. Pour certains, la souffrance
qu’apportent ces facteurs négatifs aura été l’arme d’une fatalité envoyée par
quelques destins maléfiques. Ils plient, s’inclinent et tombent à terre pour ne
plus se relever. Mais ceux qui ont appris à affronter, à vaincre et à maitriser
la douleur, la souffrance devient un instrument de la victoire, un panneau qui
leur indique le chemin à suivre. Au lieu de les terrasser, la souffrance les
fortifie. Leur apprend à mieux se connaitre et à mieux connaitre les autres.
Comme a dit Victor Hugo, « Ceux qui vivent sont ceux qui
luttent ».
Ainsi,
l’affirmation d’Alfred de Musset s’avère bien fondée : « L’homme est
un apprenti, la douleur est son maitre. Et nul se connait tant qu’il n’a pas
souffert ». Cette citation a franchi la barrière du 19e et du
20e siècle pour continuer à nous prouver sa véracité jusqu’à nos
jours.
La
douleur et la souffrance sont autant d’épreuves dont nous sortons toujours plus
fortifies, et nous donnent une somme toujours plus importante d’enseignement
pour affronter la vie. Par ailleurs, ces épreuves nous aident également à
savoir bien apprécier le bien-être qui succède à la souffrance quand, après la pluie,
se monte le beau temps.